Les fonds déposés en assurance vie ont atteint 12,3 milliards d'euros en avril 2015, les retraits 10 milliards. Soit une collecte nette de 2,3 milliards. Une collecte positive pour le seizième mois consécutif, selon la FFSA et le GEMA.
Les fonds déposés en assurance vie ont atteint 12,3 milliards d'euros en avril 2015, les retraits 10 milliards. Soit une collecte nette de 2,3 milliards. Une collecte positive pour le seizième mois consécutif, selon la FFSA et le GEMA.
Sur les quatre premiers mois de l'année, les épargnants ont davantage placé leurs économies en assurance vie que sur leur Livret A ou leur LDD. Et pour cause, le taux servi par les placements règlementés est désormais au plus bas, à 1 % net. Soit à peu près rien du tout, une fois déduite l'inflation...
Au total, l'assurance vie a ainsi enregistré une collecte nette de 8,8 milliards d'euros depuis janvier 2015. Et l'encours total placé sur ce produit d'épargne dépasse désormais les 1558 milliards d'euros.
Cette bonne santé retrouvée depuis plus d'un an n'est pas uniquement due à la dégradation des rendements des placements sans risque. Elle s'explique aussi par la souplesse de l'assurance vie, qui permet d'investir sur des supports financiers variés, du plus sécurisé avec les fonds en euros, aux plus risqués avec les unités de compte "actions", en passant par les fonds "euro-croissance" qui allient performance et sécurité dans la durée.
Autre facteur pris en compte par les épargnants, l'assurance vie peut être envisagée aussi bien dans une optique de court terme que pour transmettre à long terme. L'épargnant peut récupérer sa mise quand il le souhaite, sans contrainte ou presque.
Dernier élément, non négligeable, l'assurance vie est l'une des dernières "enveloppes fiscales". Elle est en effet assortie d'une fiscalité privilégiée, surtout après 8 ans, tant pour le souscripteur que pour le bénéficiaire du contrat.