Destiné à orienter l'épargne des Français vers les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI), le petit frère du PEA, le PEA "PME-ETI" peine à séduire depuis sa naissance officielle en mars 2014.

Avec un plafond de versements fixé à 75 000 €, il fonctionne de la même manière et bénéficie des mêmes avantages fiscaux que le PEA "classique". Il s'en distingue uniquement par les titres qui y sont éligibles :

- actions ou certificats d’investissement de sociétés et certificats coopératifs d’investissement, parts de SARL ou de sociétés dotées d’un statut équivalent et titres en capital des sociétés coopératives,

actions de Sicav et parts de FCP, à condition que l'actif soit constitué pour plus de 75% de titres d'ETI parmi lesquels au moins les deux tiers sont des titres visés ci-dessus. Aucune condition n’est requise pour les parts de FCPR, FCPI ou FIP.

Le projet de loi de finances rectificative pour 2015 prévoit :

- d'assouplir les critères d’éligibilité au PEA "PME-ETI" des titres émis par des sociétés cotées sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation.

- d'étendre le champ des titres éligibles aux titres de créances donnant accès au capital des sociétés qui les ont émis (obligations convertibles ou remboursables en actions, admises aux négociations sur un marché réglementé ou sur un système multilatéral de négociation).

Cette mesure s’appliquerait aux titres inscrits dans un plan à compter du 1er janvier 2016.